Dimanche 15 décembre
Sacré dimanche ! Dimanche sacré !
La Ferme du Bonheur ouvre…
La Table d’Hôtes ! ! !
Dimanche, en mode brunch, de 11h30 à 15h
La Table d’Hôtes est ouverte du mardi au vendredi de midi à 14h (dernier service à 13h30) en période scolaire et TOUS LES DIMANCHES, un Brunch Bonheur entre tapas et zakoutskis, petits déjeuners de fêtards ou repas de famille ludiques. Et enfin un service de traiteur à la demande…
Tout de suite après la grande porte en chêne de la Ferme du Bonheur sur l’allée de l’Université, vous entrerez dans la Salle de Bal ouverte sur les jardins, rénovée, embellie, aménagée, équipée, … mise aux normes ! ! ! On vous accueillera et vous proposera de remplir votre adhésion à l’association –le montant est libre…- qui fera de vous non plus un client mais un adhérent voire, si vous venez aux mille et une autres activités de la Ferme, des adhérents actifs ou même… des associés… Ainsi en est-il des gens qui vous serviront vos repas : des salariés dédiés, d’autres, salariés sur d’autres postes, d’autres, bénévoles, volontaires, cas sociaux… tous animés par le même… Bonheur… de partager notre aventure « agro-poétique » avec vous !
Dans les premiers jours d’ouverture, (urgence occidentale ou précarité de la Ferme…) vous déjeunerez essentiellement des produits frais du marché tri-hebdomadaire du centre ville de Nanterre puis de plus en plus et jour après jour, d’un réseau de producteurs éthiques, d’entreprises familiales d’agriculture paysanne (déjà nous récoltons les excédents des Amap locales) pour atteindre enfin notre propre production, en A.O.B.B. (Appellation d’Origine Bonheur en Banlieue) que vous trouverez dès les premiers jours symboliquement dans certains plats parfois: lapins, poules et poulets, dindes, oies, canards, agneaux et moutons, cochons… céréales, herbes, fruits et légumes… tous anciens, rares ou en danger de vol par l’agriculture financière et industrielle ; tout cela élevé conformément à notre philosophie, conservatoire et expérimentale, à la Ferme du Bonheur même ou à 5mn à pieds sur notre Champ de la Garde, un tènement de près de 5 hectares sis entre la caserne de la Garde Républicaine et la ligne RER Poissy, une friche urbaine sauvage sur laquelle, depuis le 28 décembre 2008, en réponse à la surprenante découverte de la décision des urbanistes de « relocalisation de la Ferme » sur le monumental projet urbain de poursuite de l’Axe historique, nous avons « pris autorité publique, commune, libre, spontanée, aléatoire, précaire… ». D’abord un dimanche par mois puis, enjoints par l’incroyable mouvement humain, tous les dimanches et désormais presque tous les jours avec des groupes de gens en insertion, des écoles, collèges, lycées, des étudiants en architecture, urbanisme, paysage ainsi que des volontaires internationaux (près de 2 500 personnes en 2012 !), nous nettoyons ardemment, consciencieusement et joyeusement ce remblai souillé de mille et une ordures, amendons et restaurons les sols, semons, plantons, élevons les produits sus-cités. Aujourd’hui deux de ces cinq hectares sont rétablis par tous (vous ?), encadrés et formés par l’équipe de la Ferme, illustrant notre philosophie pratique que nous avons appelée « l’agro-poésie » : poésie dans les deux sens du terme, celui de la beauté advenue d’un véritable paysage rural et le sens politique d’invention d’une nouvelle conception urbaine et d’une nouvelle agriculture. Nous sommes fiers d’avoir ainsi touché les institutions les plus hautes comme l’atteste l’inscription du P.R.É (Parc Rural Expérimental, le nom que nous avons opposé à « relocalisation ») dans le projet de MVRDV/ACS/AAF, une des 15 équipes d’urbanistes internationaux du Grand Paris, et bouleversés que cette reconnaissance ait intimé le propriétaire du terrain, l’EPADESA (Etablissement Public d’Aménagement de la Défense Seine-Arche), à se rapprocher de nous et, s’avouant « bluffé à la fois par la poésie du site à la fois par le mouvement social », à nous proposer une convention d’occupation ! Signe des plus optimistes, le mouvement public libre et spontané suscité par la Ferme du Bonheur… aura fait loi ! ! ! Nous vous invitons à venir vous rendre compte de l’œuvre, de l’origine des aliments que vous mangerez bientôt exclusivement, et même… d’y prendre part…
Cette économie, cette philosophie, naturelle chez nous, est appelée aujourd’hui Economie Sociale et Solidaire ; l’ouverture de notre Table d’Hôtes s’inscrit très officiellement sous cette appellation a fortiori grâce au prix ESS du Conseil Général des Hauts de Seine dont nous sommes lauréats de l’Appel à Projets et que nous remercions solennellement ici, notamment par la somme conséquente dont il est assorti, la plus importante de notre histoire, dont la partie investissement est même unique et première ! ! ! Enfin et pour clore, est-il une célébration plus absolue que le point d’orgue de notre projet ? Le « repas clochard », sur le même mode que notre merveilleux et traditionnel Noël Clochard du 24 décembre, d’abord une fois par mois puis, nous l’espérons vite, chaque semaine, nous verra « rendre les restes » aux bénéficiaires des structures d’aides sociales de Nanterre… et d’ailleurs ! Nous vous y attendons aussi…
PENSEZ A RÉSERVER !!!
En RER, c’est mieux, d’autant plus avec le dézonage !!!
RER A direction St Germain en Laye, Arrêt Nanterre Université sortie 1. Traversez la Fac. Longez la palissade des poètes avec des cirques derrière, des vignes devant. Soudain ! 2 pianos s’enfoncent dans la terre. Passez entre ! Porte en bois, cloche en bronze.
En voiture, tant pis pour vous !
Porte Maillot, direction La Défense, puis A14 Poissy Rouen. Prendre ensuite l’A86 direction St Germain en Laye. Prendre la 1ère sortie n°36 (Nanterre centre). Au feu à gauche, encore au feu à gauche. Environ 2,5 Km plus tard, à droite : Nanterre Université. Entrez, garez-vous. Palissade, porte en bois, cloche en bronze…